La crise impacte directement les entreprises : cela va-t-il se traduire par une demande de flexibilité plus forte ?
Matthieu Sorin : Ayant ouvert Hiptown à la veille de la crise du Covid-19, nous pouvons observer très distinctement l’ « avant-après », notamment concernant l’intérêt des entreprises de tailles plus importantes pour les tiers-lieux. Leur discours a changé : aujourd’hui, elles sont dans l’incertitude et viennent chez nous dans le but de trouver de la flexibilité, quitte à réduire leur surface. Côté propriétaire des immeubles, nous avons vu une accélération des négociations : notre modèle de mise à disposition de bureaux flex, avec services associés, avec un revenu minimum garanti et une part de variables, séduit particulièrement dans la période actuelle d’incertitude. Les propriétaires, particulièrement en région où nous nous trouvons, se disent, à juste titre, qu’il est moins simple de commercialiser ses mètres carrés avec des baux classiques.