Comment ont évolué les besoins des utilisateurs à Paris La Défense depuis le début de la crise sanitaire ?
Pierre-Yves Guice : Pendant la crise sanitaire, deux visions binaires ont trouvé de l’écho : tout le monde allait télétravailler ad vitam æternam et tous les salariés allaient déménager en province. Aucune ne s’est concrétisée dans les proportions imaginées au premier confinement. Aujourd’hui, les entreprises n’ont pas encore arrêté leurs nouvelles organisations du travail et les stratégies immobilières qui en découlent, tandis que les salariés n’ont pas encore choisi leurs projets de vie post-Covid. Nous espérons avoir une vision plus complète d’ici un an. En attendant, plusieurs tendances claires se dégagent. La Défense ne peut plus uniquement miser sur son offre de bureaux, au même titre que d’autres quartiers comme le 8e arrondissement de Paris. Nous devons proposer de véritables expériences de vie aux personnes qui font le choix de revenir travailler en présentiel. En parallèle, nous devons convaincre les collaborateurs qu’ils trouveront, à l’avenir, une valeur ajoutée à se rendre à La Défense plutôt que de travailler depuis chez eux.