La mobilité augmente le sentiment de bien-être mais fait croître aussi les exigences
Aujourd’hui, 34% des salariés travaillent au moins une fois par mois en dehors de leurs bureaux. 35% des salariés disposent de plusieurs lieux mis à leur disposition par leurs employeurs.
Ce chiffre représente plus d’un tiers des salariés mais est en voie d’évolution, favorisé par les comportements nomades et les ordonnances Macron obligeant les entreprises à accorder au moins un jour de télétravail à leurs équipes. On constate donc une augmentation des collaborateurs dits « mobiles », c’est-à-dire qu’ils peuvent être amenés à se déplacer, ainsi que des salariés et autoentrepreneurs « nomades », qui sont quant à eux en continuels déplacements et ne disposent pas de bureaux fixes.
Travailler de manière mobile, c’est pouvoir travailler depuis n’importe quel lieu géographique aussi efficacement qu’à son bureau. La mobilité est un véritable levier de développement : flexibilité, équilibre entre vie privée et vie professionnelle, optimisation du temps de transport, bien-être en entreprise, autonomie des collaborateurs… La mobilité est donc encouragée, et pour cause elle a fait ses preuves ! Les collaborateurs dits «mobiles» se déclarent plus heureux dans leur travail, octroyant 7,1/10 comme note à leur bien-être (contre 6,5/10 pour la moyenne des salariés). Des études démontrent qu’ils travaillent en moyenne 20% de plus en équipe que la moyenne des collaborateurs.