Bien plus que des bureaux : pourquoi L’Oréal a choisi Morning

Cela fait maintenant plusieurs années que le coworking se démocratise, au point de séduire certains grands groupes comme Engie, Thales ou Nestlé. Pour L’Oréal, l’aventure du coworking a commencé en 2019. Le Groupe souhaitait réunir dans des locaux dédiés une partie de ses équipes. Pas n’importe lesquelles : il s’agissait des équipes de la Beauty Tech, unité qui a pour vocation de « réinventer la beauté du futur par la technologie et la science ». Cela représentait à l’époque environ 200 collaborateurs.

Le choix de l’implantation devait répondre à des critères bien précis. Il fallait tout d’abord que les locaux soient situés à proximité du siège de L’Oréal, à Clichy. Ils devaient permettre d’incarner l’identité du groupe, et faire en même temps une place à part à la Beauty Tech. Et enfin, le mode d’occupation devait être flexible pour rendre possible un éventuel redéploiement à court ou moyen terme. « Car la Beauty Tech est une division très évolutive. Elle doit toujours être en mesure de s’adapter, et cela implique notamment que les espaces qu’elle occupe puissent être à tout moment réorganisés pour accueillir de nouveaux projets », souligne Christine Sonnier, Directrice Immobilier France chez L’Oréal.

De nombreuses start-up, confrontées elles aussi à la difficulté de se projeter à long terme, ont trouvé dans le coworking une réponse particulièrement adaptée à leurs besoins. Dans ces structures, pas de bail commercial qui engage sur 3, 6 ou 9 ans, mais un simple contrat de prestations de services. Il est possible de s’engager sur des durées courtes, avec des clauses de sorties offrant une très grande souplesse aux occupants.

« Ces dispositions contractuelles ont beaucoup pesé dans le choix, pour L’Oréal, d’implanter la Beauty Tech chez Morning Clichy, reconnaît Christine Sonnier. Mais nous avons également été séduits par la variété et la qualité des prestations proposées ». L’Oréal a en effet bénéficié d’une prestation clé en main. Au travers du même contrat, évitant à L’Oréal de gérer de multiples prestataires, Morning a réaménagé les espaces, mis à disposition du mobilier, et fourni des services qu’aucun salarié, il y a seulement quelques années, n’aurait imaginé trouver sur son lieu de travail : conciergerie, organisation d’événements en tous genres, cours de sports, ateliers créatifs ou récréatifs.
Certains bailleurs auraient sans doute pu proposer des services comparables, car beaucoup, devant faire face à la concurrence des nouveaux acteurs du coworking, ont fait évoluer leurs offres. Mais ces services ont un coût souvent élevé, qui est répercuté sur les loyers et/ou les charges. Et surtout, ces bailleurs n’ont pas, comme Morning, la capacité d’organiser et réorganiser en un temps record les espaces de travail. Ce qui n’a pas tardé à se produire dans l’immeuble de Morning Clichy.

Après avoir durant un an occupé trois étages de l’immeuble, tout en partageant les parties communes avec une vingtaine d’entreprises, L’Oréal, à la fin de l’année 2020, a souhaité élargir la capacité d’accueil des équipes de la Beauty Tech. Cela impliquait d’occuper tout l’immeuble. En seulement cinq mois, des étages entiers ont été transformés pour répondre à la diversité des besoins des usagers : espaces ouverts, espaces fermés, tables hautes, tables basses, canapés, salles de réunion… Tout a été fait pour que tous les profils, toutes les habitudes de travail trouvent dans ces nouveaux bureaux un cadre pour s’épanouir. Il s’en dégage aujourd’hui une impression étonnante : celle, tout en étant chez L’Oréal, dont l’identité visuelle est présente partout, d’évoluer dans un espace dont les aménagements évoquent l’univers des start-up et des espaces de coworking.

Cette capacité à répondre dans des délais très courts aux besoins des clients les plus exigeants, pour lesquels chaque détail compte, Clément Alteresco, fondateur de Morning, l’attribue à plusieurs facteurs : « L’entreprise n’externalise presque rien. Nous avons nos propres électriciens, nos propres ébénistes, ce qui nous permet d’être très réactifs et de ne proposer que des solutions sur mesure. Grâce à la connaissance du terrain que nous avons acquise dans notre premier métier, le coworking, nous avons une compréhension fine de la façon dont les gens travaillent. Et surtout, nous avons cette conviction partagée qu’il faut toujours, quand on aménage des bureaux, privilégier des solutions évolutives, ne jamais rien graver dans le marbre. Parce que demain, on travaillera encore autrement ! »

Cette agilité, cette adaptabilité, ont séduit des structures comme la division Beauty Tech de L’Oréal, mais également des start-up qui ont connu des croissances très rapides comme Swile, Too good to go ou Alma. Elle a également permis à Morning de se diversifier année après année. Leader du coworking en France, mais également opérateur de bureaux, organisateur d’événements… Morning est tout cela à la fois. « Notre métier, résume Clément Alteresco, c’est de permettre à chacun de passer une bonne journée de travail ! »