Si le principe de cette hybridation du réel et du virtuel n’est pas une nouveauté totale - on se souvient de Second Life, cet univers virtuel lancé il y a déjà près de 20 ans, et qui compterait encore quelque 600.000 joueurs aujourd’hui - le métavers, et plus précisément le métavers dans l’immobilier se démarque par une ambition nouvelle. La plateforme n’a plus pour seule vocation le divertissement du public mais ambitionne désormais de réconcilier le monde réel et le monde virtuel pour décupler les potentialités financières et d’usage. Ainsi en 2021, 500 millions de dollars ont été dépensés en biens immobiliers dans le métavers. Malgré des contours encore flous, il s’impose dans le débat public et représente un enjeu de taille : en dépit du risque de dérive spéculative le métaverse présente-t-il toutefois une véritable utilité sociétale ?