« Aujourd’hui, la grande difficulté des projets d’aménagement c’est leur caractère mouvant » prévient Noémie Lifshitz,. « Entre le brief initial, autrement dit, le cadre du projet posé au démarrage et ce qu’il devient un an plus tard, celui-ci a souvent drastiquement évolué ». Une évolution liée à des facteurs externes, comme la conjoncture économique, ou internes, tels que l’essor du télétravail ou la réorganisation d’entreprise. Un constat totalement partagé par les directeurs immobiliers, tant les projets sont soumis à de nombreux aléas : arbitrages de la direction générale, rachats de sociétés, mouvements de collaborateurs ou encore l’introduction de nouveaux processus. De quoi compliquer la tâche des acteurs du projet, notamment pour convaincre les équipes, intégrer les modifications et mener les travaux à bien dans des délais souvent serrés.
Un autre facteur de complexité est le nombre croissant d’intervenants dans une même opération. « Il y a de plus en plus d’acteurs comme les AMO, les conseils ou encore les bureaux d’études spécialisés » observe Stéphane Leport, directeur général de Nexity contractant général. Cette diversité entraîne de longs échanges, chaque acteur apportant son expertise sur un périmètre défini. « Comment faire avancer toute cette équipe dans le même sens ? Comment partager des critères de réussite communs ? » s’interroge-t-il. La soirée a permis de proposer plusieurs pistes.