C’est devenu un incontournable : les gestionnaires d’actifs immobiliers intègrent de plus en plus d’enjeux extra-financiers pour piloter au mieux la longévité et la valorisation des actifs, mais aussi la satisfaction de leurs occupants. D’autant que depuis la loi Énergie-Climat, votée en 2019, les sociétés de gestion dont les actifs sous gestion sont supérieurs à 500 millions d’euros se doivent d’intégrer des critères relatifs au respect d'objectifs climatiques, environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance dans une politique d'investissement : ce sont les critères ESG.
Mais ces critères séduisent de plus en plus d’acteurs : “Il s’agit d’abord d’une demande provenant des propriétaires qui désirent améliorer la perception de leur actif, décrit Marie Zaiter, directrice générale Transition Énergétique Nexity Services. Les investisseurs sont également intéressés par l’ESG, que ce soit dans un objectif de labellisation ISR (investissement socialement responsable) ou tout simplement de pilotage de leur responsabilité sociale, par exemple en mesurant leurs émissions de gaz à effet de serre ” Et bien sûr, les occupants sont également directement bénéficiaires d’un actif bénéficiant d’une garantie de suivi des performances environnementales et sociales.
En effet, certains critères sociaux induisent un meilleur confort d’utilisation du bâtiment, notamment la place accordée aux mobilités alternatives (bornes de recharge électriques, garage à vélos, etc.), l’accessibilité aux personnes en situation de handicap ou encore le confort et les services aux occupants (offre de restauration, fitness, conciergerie…).