Salle de sport, cours de relaxation, salle de cinéma ou encore prestations hôtelières dignes d’un 5 étoiles, à quoi ressemble le bureau serviciel idéal ? Si les immeubles tertiaires offrent de plus en plus de prestations, de services, pour autant, pour Yves Wencker, directeur du pôle Hospitality d’Artea groupe, le bureau serviciel idéal n’existe pas :« Il faut surtout se rapprocher du cahier des charges de chaque demandeur et se demander si celui-ci correspond à l’ADN de l’entreprise en question. ». Chez Doctolib par exemple, les étages sont organisés en fonction du besoin de l’utilisateur final : « Nous personnalisons l’espace de travail en fonction des usages des collaborateurs, ceux-ci ne sont pas les mêmes selon que vous soyez ingénieurs ou responsable marketing » explique Thibault Darsy, directeur des ressources humaines chez Doctolib.
L’ADN de chaque client est donc primordial mais « le bureau serviciel doit également correspondre à la façon de vivre et de travailler des collaborateurs » rappelle Philippe Dufour, directeur associé, programmation de services chez Jaicost.
Et pour cela, il faut également s’intéresser à ce qui se passe à l’extérieur de l’immeuble de bureau. « Si l’immeuble est proche de nombreux services de commerces, l’offre servicielle au sein des bureaux doit être différente, complémentaire » rappelle Fanny Faugère, directrice générale de Week’in, filiale spécialiste de l’hospitality de Nexity Entreprises. L’entreprise Doctolib a par exemple installé des parkings vélos au pied de son siège situé à Levallois Perret pour répondre au besoin de mobilité des utilisateurs, Levallois n’étant desservi que pas une seule ligne de métro.