Quand les immeubles de bureaux bas carbone arrivent en villes (moyennes)

Simples, sobres, performants, abordables et qualitatifs. Telles seront les caractéristiques des immeubles de bureaux bas carbone développés par Nexity Entreprises en péri-urbain avec une nouvelle offre.

« Grâce à notre ancrage régional, les filiales résidentielles du groupe et Villes & Projets (filiale aménagement) nous font régulièrement remonter des demandes dans les villes en périphérie des grandes agglomérations ou dans les villes secondaires pour implanter des espaces d’activités économiques, explique Ghislaine Seguin, directrice générale adjointe de l’activité promotion en régions chez Nexity. Nos équipes en régions se sont pleinement mobilisées pour répondre à l’enjeu tout en y intégrant l’impondérable du bas carbone. Résultat : le concept dépasse largement ce que nous avions imaginé au lancement de cette aventure. »

En effet, le bas carbone faisant partie de l’ADN de Nexity, les équipes régionales ont étudié les matériaux vertueux qui pouvaient être utilisés pour construire des immeubles de bureaux performants et abordables. Le béton de chanvre a finalement remporté les suffrages. « Il est biosourcé, produit en France et peut être allié au bois, détaille Ghislaine Seguin. Comme sur notre immeuble Essentiel, les façades seront traitées avec un enduit à la chaux. » Les bâtiments de l’offre seront éligibles aux labels E2C2, BBCA excellent et biosourcé de niveau 3.

Le béton de chanvre permet en outre de réaliser des immeubles comprenant un ou deux étages. Nexity proposera deux configurations : soit un bâtiment de 1 000 m² en R+1, soit un bâtiment de 1 500 m² en R+2 avec de grandes terrasses au rez-de-chaussée. Les ouvertures ont quant à elles été pensées en hauteur pour faire entrer un maximum de lumière dans le bâtiment et optimiser le bien-être aux occupants. Chaque plateau développera environ 445 m² et pourra être divisé si besoin en 3 lots, dont un de 71 m² pour répondre aux attentes des petites entreprises. Les rez-de-chaussée pourront accueillir de la petite activité. Espaces extérieurs, modularité, accès à la lumière... les attentes des utilisateurs renforcées par la crise sanitaire sont tous pris en compte en amont même de la phase de conception.

« Le produit de départ sera vendu environ 2 000 euros du mètre carré dans le cas de figure où nous aurions un propriétaire occupant, révèle Ghislaine Seguin. Il sera également possible d’ajouter des options, comme, par exemple l’installation de panneaux photovoltaïques sur des ombrières au niveau du parking qui permettront d’atteindre le label E3C2. »

À Saint-Priest (Rhône-Alpes), un premier immeuble va être développé : « Nous croyons à la preuve par l’exemple, donc nous allons lancer un prototype en blanc de 1 000 m ² sur la ZAC Urban'East et sera rapidement suivi d’un deuxième de 1 500 m ² », explique Ghislaine Seguin. Après l’obtention du permis de construire, dix à quatorze mois de travaux seront nécessaires. Le bâtiment pourrait ainsi être livré avant la fin de l’année 2023.

« Nous sommes confiants car ce produit répondra à la fois à la demande des entreprises locales qui veulent des espaces de travail de qualité, durable et abordables sur leur territoire et des collectivités qui veulent développer l’activité économique, souligne la directrice adjointe. Nous envisageons le lancement de 5 à 10 projets par an en phase de lancement de notre offre. » Des réflexions seront par ailleurs lancées cette année suivant la même logique pour les locaux d’activités.