Comment bien choisir ses bureaux pour son entreprise ?

Après une première étude réalisée en 2019, une deuxième édition du baromètre des implantations tertiaires a été dévoilée en mai 2022. Cette analyse approfondie mobilise :

• un panel de près de 291 dirigeants privés et publics
• dont 265 dirigeants
• encadré par un groupe d’experts des services
• d’acteurs de l’immobilier et des territoires.

• bureaux et centres de décision
• plateformes tertiaires
• centres de recherche
• agences commerciales.

1. la performance économique des locaux
2. la transition écologique
3. et enfin l’attractivité RH.

« Être accessible en transports en commun ou par les mobilités douces est essentiel. De plus en plus d’utilisateurs demandent par exemple que des pistes cyclables desservent les immeubles. Ce qui implique de facto d’avoir des sites très centraux et dans un tissu urbain dense » poursuit-il. Un nombre grandissant d’entreprises cherchent des sites très accessibles, modernes, et très vertueux sur un plan environnemental.

Les emplacements qui cochent toutes ces cases sont les plus demandés... mais aussi les plus chers.

Autre évolution, le regard porté sur les métropoles régionales, à l’attractivité toujours plus forte, pour 80% des personnes interrogées. Avant même la pandémie, une dynamique positive touchait les métropoles régionales... mais celle-ci semble s’être accélérée.

« Il faut cependant faire attention, car les maux de l’Île-de-France sont en train de s’y exporter, avec une saturation des infrastructures de transport, et une hausse du coût de la vie, en particulier du prix du logement » tempère Christophe Lasnier, soulignant qu’un certain nombre d’entreprises commencent à réfléchir à s’implanter dans des métropoles de plus petites tailles, à Angers ou au Mans plutôt qu’à Nantes par exemple.

Les capacités de recrutement y sont pratiquement identiques et le coût de la vie pour les entreprises et les salariés y est moins élevé. Cette question du coût fait écho au deuxième critère de choix des dirigeants : le versant économique et financier, à même d’obtenir le meilleur rapport entre la qualité du site et le prix payé.

D’ici trois ans, les décideurs anticipent que les salariés travailleront en moyenne 2,2 jours sur 5 à l’extérieur des locaux. Dans un tel contexte, comment créer une culture d’entreprise et donner à ces derniers l’envie de revenir ? Une partie de la réponse, outre l’emplacement, suggère de retravailler les implantations dans des immeubles plus vertueux :

• sur le plan des services
• mais aussi de la consommation énergétique ou de l’environnement (performance carbone par exemple).

L’étude identifie également un dénominateur commun à toutes les entreprises, toutes tailles confondues, à savoir la recherche de plus de flexibilité :

• dans l’aménagement des bureaux et immeubles
• leur occupation au quotidien
• et dans les baux de location.

"Nous l’observons au quotidien dans nos échanges avec nos clients, l’immobilier de bureau est l’une des préoccupations majeures des entreprises dans cette période de sortie de crise du Covid-19.

Deux tendances fortes relevées par l’étude de l’ADI illustrent cette préoccupation au cœur de notre stratégie Imagine 2026 : la recherche de flexibilité dans l’aménagement des immeubles et l’impact environnemental de l’immobilier d’entreprise.

L’offre de services développée par Nexity Entreprises depuis plusieurs années, qu’il s’agisse d’innovation (je pense par exemple à notre serrure connectée), d’aménagement d’espaces de travail ou encore de coworking sur tout le territoire (avec Morning, Hiptown mais aussi le nouveau venu, Rayon) nous permet d’accompagner nos clients tout au long de leur vie immobilière. C’est là toute la force de Nexity qui agit comme opérateur global d’immobilier.

S’agissant de l’impact environnemental, l’association BBCA nous a placé pour la troisième année consécutive à la première place des promoteurs bas carbone. Une fierté bien sûr, mais également un engagement durable : premier promoteur immobilier tertiaire à construire en bois depuis 10 ans, le groupe s’est récemment engagé à réduire de 30% les émissions de CO2 par m²/livré à horizon 2026."